Wednesday 26 October 2011

Dans le journal ce matin - 26 octobre 2011



 Le mercredi 26 octobre 2011


Je constate qu'il y a 5 articles, dans le journal, ce matin faisant état de : 



  • violence faite aux femmes
  • dangers des augmentations mammaires sur la santé des femmes
  • sexisme ordinaire
Je copie ici les articles pour référence future : 

1. Sauvé par le manque de psychiatres


DANIEL RENAUD

Un agresseur sexuel qui a attaqué quatre jeunes femmes qui habitaient sur le campus de l’Université McGill n’a pu être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler parce qu’aucun psychiatre n’était disponible pour l’évaluer à l’Institut Philippe-Pinel.
Entre septembre 2007 et août 2009, Gean Carlo Deluise Egusquiza, a attaqué chez elles, en pleine nuit, après les avoir suivies, quatre femmes, âgées d’environ 20 ans, dans des immeubles autour de l’Université McGill. Cette affaire avait fait les manchettes à l’époque et provoqué une certaine psychose sur le campus.
Après s’être introduit dans le domicile de ses victimes alors qu’elles dormaient, il se glissait dans leur lit, mettait sa main sur leur bouche et les menaçait si elles criaient ou se débattaient. Dans un cas, il a donné un coup de poing au visage de l’une des jeunes femmes. Dans un autre, alors qu’il effectuait du repérage des lieux avant de commettre son crime, Deluise a même poussé l’ironie jusqu’à conseiller à sa prochaine victime de ne pas se débattre si un agresseur s’introduisait dans son logement, que cela était mieux pour sa sécurité.
Chaque fois, les victimes se sont tellement débattues que Deluise a pris la fuite sans avoir pu assouvir ses bas instincts. Les jeunes femmes sont toutefois restées marquées.
Rupture de psychiatres
Le 12 octobre, Deluise a été condamné à 13 ans de prison par la juge, René Lori Weitzman, de la Cour du Québec, mais n’a pu être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler, même si c’était le souhait de la Couronne et de la police.
La raison : les 60 jours de délais prévus par la loi pour l’évaluation sexologique de l’accusé avaient été dépassés.
C’est en effet le 13 juillet dernier que la Couronne avait demandé que l’évaluation soit faite à l’Institut Philippe-Pinel. Or, le 11 août suivant, la cour et les parties ont reçu une lettre de l’Institut indiquant qu’il était «impossible pour leur centre de procéder à l’expertise demandée, faute de personnel disponible».
Le 7 septembre, la Couronne a renouvelé sa demande. Un psychiatre était alors disponible, mais puisque l’évaluation n’aurait pu être terminée dans les 60 jours, soit au plus tard le 13 septembre, la défense s’y est opposée.
Un individu qui est déclaré délinquant dangereux ou à contrôler est assujetti à des conditions durant une plus longue période et doit se rapporter à la police une fois par année.
Facteurs aggravants
Avant d’être condamné à 13 ans de prison, Deluise n’avait aucun antécédent judiciaire. La juge Weitzman a considéré comme facteurs aggravants le fait que l’accusé ait attaqué les victimes chez elles, «un endroit où normalement elles auraient dû être en sécurité, alors qu’elles dormaient et étaient en position de faiblesse, qu’il a utilisé la force physique, qu’il a planifié ses crimes et qu’il n’a pas de sympathie pour ses victimes», a-t-elle dit.

«Malheureux, mais ça risque de se reproduire»

«Je pense que cette évaluation aurait dû être faite», dit le docteur Louis Bérard, directeur des services professionnels à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal.
Selon lui, ce n’est pas la première fois qu’un manque de psychiatres empêche qu’un accusé soit évalué dans les délais et cela «va certainement se reproduire», craint-il.
Objecteurs de conscience
Selon le Dr Bérard, les demandes d’évaluation à son institut augmentent alors que les psychiatres qui les font sont moins nombreux.
Ils sont actuellement quatre alors qu’on en dénombrait cinq ou six à l’aube des années 2000.
«Beaucoup de professionnels considèrent qu’ils ne sont pas là pour faire condamner les gens, mais plutôt pour les soigner. Ils ne veulent pas devenir des auxiliaires au système judiciaire», dit-il.
Le docteur reproche également une trop grande diversification des demandes, par exemple pour les récidivistes de l’alcool au volant, qui s’écartent des compétences des psychiatres de l’institut.
«Avant, les tribunaux étiraient les délais et ça passait. Il fallait s’attendre à ce qu’un jour, un avocat de la défense se lève pour que les délais soient respectés. Je trouve cela malheureux, car lorsque je faisais des évaluations, je trouvais que les demandes étaient toujours très pertinentes», conclut-il.

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2. Blindés contre les poursuites
ISABELLE MAHER
26/10/2011 08h36 
Les porteuses d'implants mammaires aujourd'hui ne pourront plus dire qu'elles n'ont pas été informées des risques. En mettant à leur disposition des mises en garde plus détaillées, les fabricants d'implants mammaires se sont blindés contre d'éventuelles poursuites.
Yves Lauzon est l'avocat qui a représenté 5 000 Québécoises qui en 1993 ont intenté un recours collectif contre des fabricants d'implants mammaires Dow Corning et Baxter.
«Parmi ces femmes il y avait des juges, des escortes, des mères de famille, des danseuses nues. Les implants mammaires ça concerne les femmes de toutes les classes sociales», affirme Me Lauzon.
L'avocat a écouté des centaines de femmes raconter toutes les complications qu'ont entraînées leurs implants mammaires au gel de silicone. Ce fut l'un des dossiers les plus marquants de sa carrière, confie-t-il. «Ces femmes avaient des problèmes d'asymétrie mammaire, de durcissement du sein, des bosses, des cicatrices qui ne guérissent plus», détaille-t-il.
«Ce qui m'a le plus touché, ce sont les dommages psychologiques, c'est plus pernicieux, poursuit-il. Plusieurs ont vu leur couple éclater, d'autres étaient très dépressives, atteintes dans leur féminité. Elles se sentaient flouées, plusieurs étaient très en colère. C'était triste», résume-t-il.
Dédommagement inévitable
Selon cet avocat spécialisé en recours collectif, le manque criant de données publiées par les fabricants sur les risques liés aux implants mammaires a rendu possible un règlement de plusieurs millions de dollars en faveur des plaignantes.
«Les fabricants n'ont pas eu le choix de dédommager les femmes car à l'époque, l'information sur les risques reliés aux implants mammaires était nettement insuffisante. Aujourd'hui, les femmes ont un meilleur accès à l'information sur les complications ce qui rendrait légalement beaucoup plus difficile un recours collectif maintenant», croit Me Yves Lauzon.
En feuilletant un dépliant de mise en garde récemment publié par Allergan, fabricant des implants au gel de silicone Natrelle, Me Lauzon observe une nette différence avec ces mêmes informations publiées avant 1993. «Incroyable, il y a une plus grande quantité d'informations, les fabricants ont retenu des expériences juridiques passées, constate-t-il. Et il y a tout cet effort de marketing», note-t-il.
Les fabricants d'implants ne sont pas les seuls à s'être mis à l'abri d'éventuelles poursuites. En avril 2009, Santé Canada a obtenu un jugement de la Cour Suprême stipulant que le ministère fédéral ne peut être tenu responsable des conséquences subies par les victimes d'implants mammaires au gel de silicone défectueux. La responsabilité incombe donc aux manufacturiers.
Les femmes auraient donc tout intérêt à lire les mises en garde du fabricant, plusieurs nous ont cependant confié ne pas l'avoir fait.
Me Lauzon craint que l'histoire ne se répète. «Près de 20 ans plus tard, la confiance envers les implants est revenue, le marché est aussi grand. Les femmes sont aussi avides de plaire. On retourne à la case départ», se désole-t-il.
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SALINE OU SILICONE?
Nos reportages ont mis en lumière les risques reliés aux implants au gel de silicone, mais selon le chimiste Pierre Blais, des risques similaires se présentent avec les implants à l'eau saline. Des risques tels que:
l'effritement et la rupture de l'enveloppe de l'implant
le durcissement de la capsule

la fuite de la valve

la contamination des liquides

la pression sur les ligaments et les artères mammaires
HISTOIRE DES IMPLANTS CONTROVERSÉS
Milieu des années 40: Premières utilisations de la silicone par des prostituées japonaises.
1962: Les premières prothèses à la silicone développées par Dow Corning sont disponibles au Canada.
Débuts des années 90: De nombreuses porteuses d'implants rapportent de graves problèmes de santé: douleur, fatigue chronique, rupture de prothèse, infection, asymétrie, capsulite, mauvaise cicatrisation, bosses. Au Québec, on évalue à 50 000 le nombre de femmes qui portent des implants.
1992: Santé Canada et la FDA américaine retirent du marché les implants au gel de silicone, sauf pour les femmes qui détiendront une dérogation; 23 965 Canadiennes se sont prévalues de ce droit.
1993: Recours collectifs au Canada et aux États-Unis contre les fabricants d'implants mammaires Dow Corning, Baxter et Bristol-Myers Squibb.
1995: Bristol-Myers Squibb règle à l'amiable et s'engage à verser 28 M$ à 1 800 femmes au Québec et en Ontario, tandis que Dow Corning règle pour 52 M$.
2005: La FDA autorise le retour des implants au gel de silicone.
Octobre 2006: Santé Canada autorise le retour des implants au gel de silicone.


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3. Les Shafia ont loué deux chambres pour «six personnes» la nuit du dramePublié le 25 octobre 2011 à 13h45 | Mis à jour le 25 octobre 2011 à 13h45
(Kingston, Ontario) À deux heures du matin, le 30 juin 2009, Mohammad Shafia et son fils Ahmed ont loué deux chambres au Kingston Motel East, mais il y a eu de la confusion sur le nombre de personnes qui y résideraient. «Six», ont convenu le père et le fils.  «Peut-être neuf», a rectifié Ahmed, après une petite discussion avec son père.
C'est ce que Robert Miller, gérant du Kingston Motel East, est venu dire mardi matin au procès du couple Shafia et de leur fils, accusés d'avoir tué avec préméditation quatre femmes de leur famille. M. Miller a raconté qu'il dormait la nuit du 30 juin, dans la partie résidence du motel, lorsqu'il a été réveillé par une sonnette signalant qu'il y avait des clients. Il a regardé l'heure. Il était deux heures du matin. Il a dit à son interlocuteur qu'il s'habillait et arriverait au comptoir dans quelques minutes. Peu de temps après, M. Miller était effectivement au comptoir. Un homme âgé et un plus jeune voulaient louer deux chambres pour la nuit. La description qu'il a donnée des deux clients correspond à celles des deux accusés. Il y a eu la petite discussion au sujet du nombre de personnes.
«Je leur ai demandé s'il y aurait trois personnes dans chaque chambre, et ils m'ont dit oui», a raconté M. Miller ce matin.  Il se souvient que les deux hommes voyageaient à bord d'un VUS de couleur pâle, probablement gris, qui était stationné devant le bureau de la réception. M. Miller leur a donné les chambres 18 et 19. Ahmed a payé en argent comptant. M. Miller est resté un peu dans son bureau. Il a été surpris de voir le VUS quitter peu de temps après, et s'engager sur l'autoroute 15, vers le Nord. Il croit que le plus jeune des clients (Ahmed) était assis du côté passager. Il ne semble pas avoir vu qui conduisait. Le Kingston Motel East est situé 1488 autoroute 15 à Kingston, à courte distance de l'écluse de Kinston Mills, où les victimes ont été retrouvées quelques heures plus tard,
M. Miller n'est pas retourné au lit immédiatement cette nuit-là. Il a  joué aux cartes sur son ordinateur. Il s'est recouché vers 2h30 ou 2h45. Le VUS n'était toujours pas revenu. D'ailleurs, il n'a jamais revu ce véhicule, a-t-il dit. Il n'a pas vu d'autre véhicule aller à ces chambres.
Le lendemain matin, vers 8h30, le plus vieux des clients (Mohammad Shafia) est venu à la réception, car il voulait faire un interurbain. M. Miller lui a vendu une carte d'appel à dix dollars, et à la demande du client, c'est M. Miller lui-même qui a logé l'appel. Il est tombé sur un message standard de téléphone portable, mais personne n'a répondu.
La femme de chambre attendait que la famille quitte les deux chambres pour faire le ménage, mais les clients ne partaient pas. Mohammad a demandé de leur accorder une demi-heure  de grâce, car il attendait que son fils vienne les chercher. Vers midi, effectivement, une camionnette verte est arrivée et s'est stationnée devant le motel. La famille a demandé de garder les chambres pour un autre soir. Mohammad Shafia a tenté d'obtenir un rabais, ce que M. Miller a refusé. Le procès se poursuit cet après-midi avec d'autres témoins.
Rappelons que Mohammad Shafia, 58 ans, son épouse Tooba, 41 ans, et leur fils Ahmed, 20 ans, sont accusés d'avoir tué avec préméditation Rona Amir Mohammad, 53 ans, première épouse de M. Shafia, ainsi que Zainab, 19 ans, Sahar, 17 ans, et Geeti, 13 ans. Ces trois dernières sont trois des sept enfants que Mohammad Shafia a eus avec sa deuxième épouse (Tooba.) Les cadavres des quatre femmes ont été trouvés le matin du 30 juin 2009, dans une Nissan Sentra engloutie dans l'écluse de Kingston Mills. Le drame s'est produit alors que la famille de dix (trois adultes et sept enfants), revenaient d'un voyage d'une semaine à Niagara Falls, à bord deux voitures: un VUS Lexus, et une Nissan Sentra noire, achetée d'occasion la veille du départ.  La Couronne pense qu'il s'agit de meurtres visant à laver «l'honneur de la famille.
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4. Serial rapist targets sorority sisters in Texas

CHICAGO — Texas police were searching Tuesday for a serial rapist who appears to be targeting sorority sisters after he broke into the homes of four women in their 50s and 60s and attacked them.
The violent assaults by what police believe is the same massive man have sent shockwaves of fear through the Delta Sigma Theta community - the largest historically black sorority in the United States.
None of the women -- who went to different colleges -- knew each other or their assailant. But he told his victims that he knew a fair bit of personal information about them.
"To think that our members are being targeted is disturbing and extremely disheartening," Cynthia Butler-McIntyre, national president of Delta Sigma Theta, said in a statement.
"We encourage members to be alert, remain aware of their surroundings and to call the police if they see anything suspicious or feel threatened."
The sorority urged its alumni to remove sorority paraphernalia from their vehicles, key chains, homes, offices, refrain from wearing clothing or accessories that identify them as members, remove personal information including day-to-day whereabouts from social media, and "avoid going out or staying home alone."
The first assault was in November. By the time the second woman was attacked in April, police were worried they might have a serial rapist on their hands.
The third woman was assaulted in September and the fourth earlier this month.
They were all attacked when they were alone in their homes and the assaults took place between the hours of 9:00 pm and 4:00 am.
Police are hopeful that a newly-released surveillance video will help them track down the rapist, who was described as a black male in his late 30s to mid 40s, somewhere between 5'7 and 6'0, 250-300 pounds.
"Somebody knows this guy," said Heather Bowden, a spokeswoman for the Plano, Texas police department.
"The video -- you can see how he walks, the stance. I'm hoping that now that we've got it out there, someone will say, 'hey that's Ray.'"
While all of the reported assaults occurred in the Dallas area, Bowden warned that other victims may not yet have been identified and that women across the country should be on guard.
"These are the known ones," she told AFP.
"Unfortunately with sexual assault, it's so personal that a lot of people won't come forward, especially with this age group of women, there's still shame attached to it so they won't report it.
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5. En ce qui concerne le sexisme ordinaire, il s'agit d'un texte lu dans le Courrier de Louise Deschâtelets ce matin.  Le titre étant : Suis-je sexiste ?, signé "Une vraie femme fière de l'être", dans lequel l'auteure trouvait inacceptable que des femmes policières fassent autre chose que du travail de bureau car, selon elle, les policières n'ont pas d'autorité face aux citoyens.




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Et un article trouvé par hasard : 


Sois belle et tais-toi!

SOPHIE DUROCHER
24/10/2011 09h19

«S’il y a une femme à la Maison-Blanche, on va devoir subir ses PMS et ses sautes d’humeur.» «Quand Obama parle, on entend: "Dirigeons-nous vers l’avenir". Quand Hilary Clinton parle, on entend: "Sors les poubelles!"»
Ces commentaires d’analystes politiques américains, prononcés à la télé, m’ont fait dresser les cheveux sur la tête quand j’ai visionné le film Miss Representation.
Ce documentaire présenté jeudi dernier à Own, la station d’Oprah Winfrey, a fait l’effet d’une bombe aux États-Unis. La réalisatrice y affirme, avec de nombreux exemples à l’appui, que les médias sont beaucoup plus durs envers les femmes, qu’ils présentent de façon dégradante. Comme le dit une des personnes interviewées: «Les médias traitent les femmes comme de la merde.»
Et après avoir visionné les deux heures de ce document-choc, je vous avoue que j’étais moi aussi... sous le choc.

LA BELLE IMAGE

Jennifer Siebel Newsom présente des extraits de publicités, d’émissions de téléréalité ou de bulletins de nouvelles qui montrent à quel point la télé et la radio envoient toujours aux femmes le même message: «Sois belle et tais-toi.» «On martèle aux femmes que leur valeur vient uniquement de leur apparence physique.»
Les téléréalités sont pointées du doigt. «Ces émissions représentent les pires stéréotypes sur les femmes, qui sont considérées comme purement décoratives, stupides, manipulatrices et pas dignes de confiance. Les corps de femmes sont offerts en vitrine et les gars décident qui a un corps acceptable.»
Les publicités montrent des femmes aux corps parfaits, complètement retouchés. Pas étonnant d’apprendre que 80 % des filles de 17 ans sont insatisfaites de leur corps. «On est confronté à un standard impossible à atteindre», affirme Katie Couric, inquiète pour sa fille.

LES APPARENCES

Le documentaire Miss Representation démontre que les femmes de pouvoir sont sous-représentées dans les médias. Et que quand on voit des femmes fortes, elles y sont ridiculisées.
Et c’est dans le domaine politique que le traitement réservé aux femmes est le plus dur. «Quand Hillary Clinton passe à la télé, je me croise les jambes», dit un commentateur qui a manifestement peur pour ses bijoux de famille. Le documentaire nous montre un montage de dizaines de commentateurs qui ont traité Hillary Clinton de «bitch». L’un d’entre eux la compare même à l’éléphant Dumbo parce qu’elle a de grandes oreilles!
Quand une femme est jolie, comme Sarah Palin, les commentateurs politiques changent de ton : ils font des allusions sexuelles, la traitent de «babe», s’extasient sur ses jambes comme des adolescents en rut et font des blagues de masturbation.
Nancy Pelosi se rappelle que lorsqu’elle s’est présentée en politique, la première question qu’on lui a posée avait été: «Mais qui va s’occuper de vos enfants?» Condoleeza Rice raconte que les journalistes lui demandaient si elle était assez «tough» pour être commandante en chef. «La plupart des hommes que je connais ne sont pas assez tough pour être commandant en chef», leur a-t-elle répondu!

POUVOIR FÉMININ

Quand j’ai visionné ce documentaire coup-de-poing, j’aurais souhaité qu’une politicienne québécoise comme Pauline Marois soit à côté de moi.
J’aurais bien aimé voir sa réaction quand une des femmes interviewées dans le documentaire affirme: «Plus les femmes ont du pouvoir, plus on leur manque de respect.»

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