Tuesday 3 November 2015

Pour l'encan du Musée d'art contemporain des Laurentides


Céline B. La Terreur
Protection
Graphite sur papier Ingres
2015

Cette année j'ai été approchée par le Musée d’art contemporain des Laurentides afin de participer à leur projet du mur des jeunes collectionneurs, où une sélection d'artistes ont offert un dessin qui sera vendu au prix fixe de 100$, lors de la 13e édition de leur encan annuel.

Voici plus de détails sur l'événement :

Chaque année depuis maintenant treize ans, le Musée d’art contemporain des Laurentides invite les amoureux d’art contemporain à son encan bénéfice. Si les douze premières éditions ont été sous la bannière de la Fondation du Musée, et pour ces réussites nous la remercions sincèrement, l’édition 2015 est marquée par le changement d’orientation qu’a mené le Musée au cours des derniers mois.

C’est donc avec un grand enthousiasme que nous vous convions, le 15 novembre prochain à 14 h, à cette nouvelle édition de l’Encan annuel du Musée, sous la présidence d’honneur du comédien et danseur Marc Beland.

Cet encan crié, dont les profits contribuent considérablement au développement de notre institution, se tient au Musée dans un contexte convivial : vin et fromage à volonté s’alliant aux plaisirs esthétiques de l’art contemporain, vous en conviendrez, voilà un gage de réussite absolue. Les billets, au coût de 25 $, sont maintenant disponibles. Il vous suffit de réserver vos places en appelant au 450 432-7171 poste 2.

Accessible et ouvert à tous les goûts et les budgets, l’encan propose des mises de départ entre 100 $ et 3000 $. De plus cette année, le Musée innove en proposant Le mur des jeunes collectionneurs.es. Dix artistes invités ont très généreusement offert des dessins qui seront vendus au prix fixe de 100 $ : une occasion unique de faire l’acquisition de votre toute première œuvre originale, une expérience qui habituellement provoque l’envie incontrôlable de collectionner à nouveau, en soit une très bonne nouvelle pour tout le milieu culturel ainsi que pour vos espaces de vie.


Date : 15 novembre 2015 à 14h
Prix : 25$
Réservation : 450 432-7171 poste 2
Musée d'art contemporain des Laurentides (MACL)
101, place du Curé-Labelle, Saint-Jérôme, Quebec J7Z 1X6

Tuesday 27 October 2015

Dans le studio de Richard-Max Tremblay

Photos de 
Richard-Max Tremblay 

Maquillage et cheveux :
Jessica Branchaud-Meneses







Les photos étaient inspirées de 
Marlene Dietrich, bien entendu...


Sunday 25 October 2015

Orphelins de Duplessis : Le Directeur des poursuites criminelles et pénales persiste dans son refus d'ouvrir le dossier

Je viens de recevoir une correspondance de Tony Doussot, qui travaille activement pour le CODVA (Comité des Orphelins de Duplessis Victimes d'Abus), dans lequel m'a été transmise une lettre jointe adressée à Lucien Landry, président du CODVA.  

C'est avec indignation que j'ai lu le document en question, réponse à une Xe demande des Orphelins à ce que soit ouvert le dossier et afin qu'une enquête digne de ce nom soit effectuée pour que la lumière soit enfin faite et que justice soit rendue face aux atrocités vécues par les Orphelins et Orphelines de Duplessis.  


Dans cette lettre, daté du 23 octobre 2015, on répète froidement à Monsieur Landry que le Le Directeur des poursuites criminelles et pénales se refuse toujours à ouvrir le dossier :


"En ce qui a trait aux plaintes relatives aux Orphelins et Orphelines de Duplessis traitées à l'époque par la Direction générale des affaires criminelles et pénales du Ministère de la Justice en 1995, dont copies de certains documents sont joints à votre demande, le Procureur général d'alors avait exprimé très clairement qu'aucune accusation ne pouvait être portée. Cette annonce avait été faite à la suite d'une analyse de chacune des plaintes qui s'était échelonnée sur plusieurs mois et a été menée par des substituts du procureur général expérimentés. Les motifs du rejet étaient de divers ordres. En résumé, les décisions dans ces cas ont été prises soit parce que leur identification n'avait pu être faite par les victimes, soit parce que les plaintes des infractions dont le délai de poursuite (6 mois) était expiré.  Certaines de ces décisions s'expliquent également par le fait qu'il y avait insuffisance de preuve, que les personnes suspectées étaient incapables d'assurer leur défense ou enfin, qu'elles ne pouvaient être localisées.

À la lecture des documents que vous nous avez fourni, ce dossier est clos et aucun fait nouveau ne justifie cette demande de révision."

Et ceci, sur un total de plus de vingt-deux mille (22 000) pages de dépositions de victimes.  Des milliers de personnes qui racontent la même histoire, relatent les mêmes fait, décrivent les mêmes circonstances, événements traumatisant, les mêmes moyens de torture et d'abus de toute sorte.  Mais aucune preuve n'a pu être établie, personne ne peut être tenu responsable.

Voici le commentaire de Tony Doussot face à cette réponse :

"Cette fois, c'est le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui nous raconte n'importe quoi.
Les agressions sexuelles répétitives sur des mineurs doivent être prises avec plus de sérieux.
Le rôle du DPCP n'est certainement pas de protéger les criminelles infiltrés dans les églises du Québec.
Avec 22.000 pages d’enquêtes de la Sûreté du Québec, il y a facilement de quoi poursuivre tous les complices de crimes d'agressions sexuelles, hier comme aujourd'hui.
Ne manque que la volonté politique."

En ce qui me concerne, je suis trouve que la réponse du Directeur des poursuites criminelles et pénales est tout à fait scandaleuse et témoigne de la mauvaise volonté et de la corruption du Gouvernement dans le dossier des Orphelins et Orphelines de Duplessis.

Je leur réitère mon soutien et je me joins à eux dans leur combat pour la justice et la reconnaissance.

Thursday 15 October 2015

En résidence au Vidéographe

Mon projet "De séduisantes illusions" a été retenu par l'équipe du Vidéographe dans le cadre de leur résidence Vidéo In-Vivo dont le thème est "Mirage".

Les oeuvres réalisées lors de cette résidence seront présentées au Café Atomique le 23 octobre prochain.

Plus d'information dans les prochains jours...



Monday 21 September 2015

Performance à l'émission "The Streets Speaks" : cette semaine

«
lors du tournage pour The Street Speaks, au Parc LaFontaine
Photo : Antoine Pekoe



C'est à partir du lundi le 26 octobre que vous pourrez me voir dans le cadre de l'émission The Street Speaks, pour laquelle j'ai créé une courte performance, sous la direction de Paul Shore (qui anime, réalise et produit l'émission).

Voici l'horaire de l'émission et un lien vers la bande-annonce de cette production qui promet d'être à l'image de son réalisateur, c'est-à-dire une émission engagée, humaine et remplie d'humour.

Comme vous pouvez le constater, vous avez un beau choix d'heures et de jours pour vous assurer de ne rien manquer de cette émission, puisqu'elle est diffusée presque à chaque jour et souvent, plusieurs fois par jour !

Lundi : 11h 
Mardi : 3h, 7h, 11h30
Mercredi ; 3h30, 15h
Jeudi : 20h30
Vendredi : 3h, 11h30
Dimanche : 0h, 3h30, 13h, 20h30


Voici ce qu'on peut lire sur le site de MATV au sujet de l'émission :

"The Street Speaks is a smart, snappy, spontaneous speakers’ corner for Montrealers with something to say. Paul Shore conducts man-on-the-street interviews, giving people the opportunity to openly express how they feel about a wide range of subjects, from immigration, to sex, to technology and how it’s affecting their relationships... and pretty much anything else on their minds. Montrealers are expressing their views on language and love, on death and stereotypes, on public art and multiculturalism. Always interesting. Often surprising. The Street Speaks can create a greater sense of community as we share our thoughts in a world where technology and the internet seem to be isolating us more and more."

Félicitations à Paul Shore avec qui j'ai eu la chance de travailler et de tisser des liens d'amitiés en cours de route au fil de ce projet.  

Pour voir la bande-annonce : 
matv.ca/montreal/mes-emissions/the-street-speaks


Avec Paul Shore 

lors du tournage pour The Street Speaks, au Parc LaFontaine
Photo : Antoine Pekoe

Sunday 16 August 2015

The Street Speaks avec Paul Shore, Parc LaFontaine

L'émission sera diffusée à l'automne sur MATV.

Photos : Antoine Pekoe




Avec Jessica Branchaud Meneses, Frederic Smith et Paul Shore

Wednesday 29 July 2015


"...c'est pour cette raison que les gens sages apprennent
non seulement à ne pas avoir peur des problèmes,
 mais à les accepter de bon coeur, avec la souffrance qu'ils impliquent. (...)

Et c'est à travers la douleur que représentent 
la confrontation aux problèmes et notre capacité à les résoudre 
que nous évoluons, que nous apprenons."

-Peck

Saturday 18 July 2015

Le Gouvernement du Québec refuse encore d'aider les Orphelins de Duplessis

Voici un message à faire circuler - qui m'a été envoyé par le C.O.D.V.A. hier.

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  • 1710 Rue Beaudry, Montréal, QC H2L 3E7
    (514) 523-3843

  • Les Orphelins et Orphelines de Duplessis ont toujours connus l'injustice.


    Ce jeudi 16 juillet 2015 a encore été un jour noir pour l'accès à l'information des victimes d'actes criminels.


    Le Juge a cédé aux arguments dépassés sur l'irrecevabilité du Procureur Général du Québec.


    Sans argent, sans avocat, les Orphelins et Orphelines de Duplessis ont encore essayés de prendre toute leur place dans le système de Justice du Québec. Impossible pour ses indigents.


    Encore une fois, il y avait une petite raison pour ne pas reconnaître les droits des orphelins et des orphelines de Duplessis.


    Trop de bébés adultérins, parquons-les en orphelinats. Pas assez d'argent pour les Orphelinats, faisons-en des débiles mentaux. Un programme de compensation, minimisons les couts plutôt avec une insulte et une piteuse aide à la lutte contre la pauvreté.


    Aujourd'hui, fatigués et en fin de vie, les Orphelins et Orphelines de Duplessis ne veulent que l'accès aux documents qui les concernent à titre de victimes d'actes criminels.


    Refus complet du gouvernement du Québec, refus insensible de la Commission d'accès à l'information du Québec, refus brutal de la Cour supérieure du Québec.


    Les orphelins et orphelines de Duplessis n'en sont pas à leur premier déni de Justice. C'est le dernier d'une trop longue liste.


    Le CODVA ne perd pas espoir pour autant. Comme à chaque fois, il sait que sa cause est juste. Le Comité repart à la défense des droits et des intérêts des Orphelins et Orphelines de Duplessis Victimes de crimes Atroces.


    Nous attendons maintenant aussi votre aide. 


    Lucien Landry
    Tony Doussot
    514-619-8400


    Sunday 28 June 2015

    Entretiens avec Hank O'Neal... ou quand personne ne porte attention







    Avec Hank O'Neal et mon fils Benjamin au vernissage le 27 juin dernier


    Afin de souligner la présence du Festival International de Jazz dans l'espace Montréalais depuis 36 ans, la Galerie Joyce Yahouda présente en ce moment une exposition incontournable pour tous les fans de jazz en présentant le travail du célèbre photographe et producteur Hank O'Neal.  Ami personnel, producteur et photographe de légendes dont Dave Brubeck, Ray Charles, Oscar Peterson, Sonny Rollins, Bobby McFerrin, James Moody,Tony Benett, Dizzy Gillespie...que vous pourrez tous voir sur les murs de l'espace 516 du Belgo en ce moment.

    Il est à noter que Hank O'Neal a été considéré comme étant un photographe majeur aux États-Unis par le New York Times en 2003.

    Il est également ami avec Clint Eastwood (dont j'ignorais la passion pour le jazz), et devinez quoi ? Il m'a affirmé que la seule faiblesse d'Eastwood, c'est les femmes (comme tout le monde, finalement).


    Hank O’Neal, Clint Eastwood with Gary Smulyan, Lennie Niehaus, Jon Faddis & James Moody -
    Eastwood After Hours rehearsal, Carnegie Hall, New York, October 17, 1996

    Mais Hank O'Neal ne s'est pas attardé aux badinages superficiels du vedettaria lors de notre entretien.  Au contraire, il m'a demandé si je m'intéressais à la musique.  Je lui ai avoué que je n'étais en rien musicienne mais que j'avais malgré tout un "faux" band depuis 2004.  Il m'a félicité chaudement pour cette initiative et m'a encouragé à continuer dans cette "voix", car selon lui, peu importe ce qu'on fait aujourd'hui, en musique ou en art, "personne n'y prêtera vraiment attention..."

    Voici une anecdote assez amusante qui illustre bien son propos, peut-être cynique mais bien assumé: 

    Une chanteuse (dont j'oublie le nom), qu'il produisait dans les années '70, avait signé avec son band un gros contrat dans un grand hôtel de Las Vegas.

    Elle était arrivée sur place avec ses musiciens, et avait constaté qu'il y avait des travaux bruyants qui la gênaient.  Elle a donc dit au patron de l'hotel qu'elle annulait tous ses concerts, puisqu'elle refusait de travailler dans ces conditions.  Le gérant s'est fâché et lui a dit qu'il n'en était pas question et qu'elle allait bel et bien produire les spectacles puisqu'un contrat avait été signé.  Selon les dires de O'Neal, le gérant et cette chanteuse ont alors fait un accord.  Elle n'allait pas chanter, mais ses musiciens se produiraient sans elle, selon l'horaire convenu.

    Les musiciens jouaient trois fois par jour.  Les deux premières représentations se déroulaient normalement. Pour ce qui était de la 3e représentation de la journée, les musiciens changeaient d'instrument aléatoiremement : le batteur jouait de la guitare, le guitariste jouait du clavier, le claviériste jouait de la batterie, etc.  sans qu'ils ne sachent jouer de ce nouvel instrument : en gros, ils ne faisaient que faire du bruit.

    Et, toujours selon O'Neal, cela fonctionnait à merveille : puisque personne, et il insiste sur personne, ne portait attention à la musique.

    Alors, musiciens et musiciennes qui me lisez, si vous avez un band, méfiez-vous... et surtout, soyez authentiques, et faites-vous plaisir, puisque même si un jour vous devenez célèbres et jouez dans de gros hôtels de Vegas, personne ne risque de prêter attention...



    L'exposition de Hank O'Neal se poursuit à la Galerie Joyce Yahouda
    jusqu'au 8 août 2015.
    ATTENTION :
    La galerie est ouverte
    du JEUDI au SAMEDI de midi jà 17h,
    et sur rendez-vous.



    Benjamin mange les classiques friandises toujours disponibles
    à l'entrée de la galerie et s'amuse dans le "coin des enfants" de la Galerie Joyce Yahouda


    Et comme c'est souvent le cas, il a volé la vedette à l'artiste
    au cours du vernissage...qui pourrait lui résister en effet ?!




    Friday 26 June 2015

    2005-2013


    a
    Alana Riley

    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley



    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley


    Alana Riley

    Jean-Philippe Thibault


    Jean-Philippe Thibault

    Jean-Philippe Thibault


    Alana Riley

    Céline B. La Terreur

    Joyce Yahouda Gallery


    Joyce Yahouda Gallery


    Joyce Yahouda Gallery