Thursday, 7 January 2016

Entrevue dans ratsdeville à Montréal

Que ce soit comme artiste ou comme être humain, on n'y arrive jamais seul.

En 2011, lorsque j'ai eu la chance de travailler avec le galeriste Jean-François Meyer à Marseille, il m'a dit :
 " Pour devenir un grand artiste, il faut avoir avec soi une grande galerie, un grand commissaire et un grand musée".  

À ceci, j'ajouterais : beaucoup, beaucoup de couverture médiatique.

Nous en sommes là.

Sans couverture médiatique, en 2016, personne n'existe.  Et la couverture se fait rare. Surtout dans le milieu des arts visuels.  Les articles dans les journaux, les entrevues à la radio couvrent une fraction de la production qu'on présente, et c'est normal, jusqu'à un certain point.  De plus, n'oublions pas qu'il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus.  Au Québec, il y a plusieurs excellents artistes. Des artistes qui s'engagent intensément afin de produire un travail significatif, un travail riche de sens, qui se déploie de plus en plus aux quatre coins du monde afin de faire rayonner la culture d'ici.

Pour nous, artistes du milieu des arts visuels, une entrevue vidéo de 15 minutes d'aussi grande qualité que celle de ratsdeville à Montréal, dans laquelle une fenêtre est ouverte sur notre manière de recréer le monde, est un présent inestimable, une reconnaissance rare et précieuse.

C'est pourquoi je tiens à souligner l'importance, pour le milieu des arts visuels, du projet du blogueur indépendant et artiste Éric Bolduc, (dont le blogue ratsdeville  célébrera ses 10 ans d'activités cette année), qui a été approché par le producteur Guillaume Couture.

Voici comment le producteur, Guillaume Couture, m'explique sa vision du projet :

 " Le blogue ratsdeville est avant tout une vitrine sur l'actualité en arts visuels et le fait de produire et de diffuser des capsules nous permet  de mieux comprendre le travail des artistes, et surtout, de comprendre les démarches qui sont le moteur des créateurs.  
J'ai donc voulu offrir cette vitrine sur l'art et permettre au plus grand nombre de gens de mieux comprendre le travail des artistes en arts visuels - travail qui reste souvent dans l'ombre. Nous avons un diffuseur d'exception avec Bell grâce à leur plate-forme Fibe qui permet aux abonnés de voir sur demande le contenu des capsules. "


Et Éric Bolduc  me confie :

"Avec Guillaume, nous avons élaboré le concept de la série très simplement : il s'agissait de faire des entrevues avec les artistes, au sujet de leur pratique, dans leur studio, pour montrer ces endroits qui demeurent secrets, habituellement.  Il s'agit donc d'un genre de recherche anthropologique, en quelque sorte.
Face à ce projet, je ne me positionne ni comme critique, ni comme commissaire, ni même comme expert.  Je suis simplement concepteur et animateur dans cette intiative.  Plus précisément, je fais avec cette série un travail de diffusion et de vulgarisation scientifique."

Je remercie les membres de l'équipe d'Arcade studio transmédia et celle de Bell Local.  Ce projet a été l'occasion de faire de belles rencontres dont je me souviendrai longtemps.

Donc, pour tous ceux qui me suivent, vous pouvez désormais avoir un élégant résumé - non dépourvu d'humour - de mon travail en quelques 17 minutes... Encore merci pour ce véritable cadeau.

Visionnez l'entrevue sur YouTube : 



Céline B. La Terreur : performance à la Galerie Joyce Yahouda, 2013
Gracieuseté de la Galerie Joyce Yahouda



Tuesday, 3 November 2015

Pour l'encan du Musée d'art contemporain des Laurentides


Céline B. La Terreur
Protection
Graphite sur papier Ingres
2015

Cette année j'ai été approchée par le Musée d’art contemporain des Laurentides afin de participer à leur projet du mur des jeunes collectionneurs, où une sélection d'artistes ont offert un dessin qui sera vendu au prix fixe de 100$, lors de la 13e édition de leur encan annuel.

Voici plus de détails sur l'événement :

Chaque année depuis maintenant treize ans, le Musée d’art contemporain des Laurentides invite les amoureux d’art contemporain à son encan bénéfice. Si les douze premières éditions ont été sous la bannière de la Fondation du Musée, et pour ces réussites nous la remercions sincèrement, l’édition 2015 est marquée par le changement d’orientation qu’a mené le Musée au cours des derniers mois.

C’est donc avec un grand enthousiasme que nous vous convions, le 15 novembre prochain à 14 h, à cette nouvelle édition de l’Encan annuel du Musée, sous la présidence d’honneur du comédien et danseur Marc Beland.

Cet encan crié, dont les profits contribuent considérablement au développement de notre institution, se tient au Musée dans un contexte convivial : vin et fromage à volonté s’alliant aux plaisirs esthétiques de l’art contemporain, vous en conviendrez, voilà un gage de réussite absolue. Les billets, au coût de 25 $, sont maintenant disponibles. Il vous suffit de réserver vos places en appelant au 450 432-7171 poste 2.

Accessible et ouvert à tous les goûts et les budgets, l’encan propose des mises de départ entre 100 $ et 3000 $. De plus cette année, le Musée innove en proposant Le mur des jeunes collectionneurs.es. Dix artistes invités ont très généreusement offert des dessins qui seront vendus au prix fixe de 100 $ : une occasion unique de faire l’acquisition de votre toute première œuvre originale, une expérience qui habituellement provoque l’envie incontrôlable de collectionner à nouveau, en soit une très bonne nouvelle pour tout le milieu culturel ainsi que pour vos espaces de vie.


Date : 15 novembre 2015 à 14h
Prix : 25$
Réservation : 450 432-7171 poste 2
Musée d'art contemporain des Laurentides (MACL)
101, place du Curé-Labelle, Saint-Jérôme, Quebec J7Z 1X6

Tuesday, 27 October 2015

Dans le studio de Richard-Max Tremblay

Photos de 
Richard-Max Tremblay 

Maquillage et cheveux :
Jessica Branchaud-Meneses







Les photos étaient inspirées de 
Marlene Dietrich, bien entendu...


Sunday, 25 October 2015

Orphelins de Duplessis : Le Directeur des poursuites criminelles et pénales persiste dans son refus d'ouvrir le dossier

Je viens de recevoir une correspondance de Tony Doussot, qui travaille activement pour le CODVA (Comité des Orphelins de Duplessis Victimes d'Abus), dans lequel m'a été transmise une lettre jointe adressée à Lucien Landry, président du CODVA.  

C'est avec indignation que j'ai lu le document en question, réponse à une Xe demande des Orphelins à ce que soit ouvert le dossier et afin qu'une enquête digne de ce nom soit effectuée pour que la lumière soit enfin faite et que justice soit rendue face aux atrocités vécues par les Orphelins et Orphelines de Duplessis.  


Dans cette lettre, daté du 23 octobre 2015, on répète froidement à Monsieur Landry que le Le Directeur des poursuites criminelles et pénales se refuse toujours à ouvrir le dossier :


"En ce qui a trait aux plaintes relatives aux Orphelins et Orphelines de Duplessis traitées à l'époque par la Direction générale des affaires criminelles et pénales du Ministère de la Justice en 1995, dont copies de certains documents sont joints à votre demande, le Procureur général d'alors avait exprimé très clairement qu'aucune accusation ne pouvait être portée. Cette annonce avait été faite à la suite d'une analyse de chacune des plaintes qui s'était échelonnée sur plusieurs mois et a été menée par des substituts du procureur général expérimentés. Les motifs du rejet étaient de divers ordres. En résumé, les décisions dans ces cas ont été prises soit parce que leur identification n'avait pu être faite par les victimes, soit parce que les plaintes des infractions dont le délai de poursuite (6 mois) était expiré.  Certaines de ces décisions s'expliquent également par le fait qu'il y avait insuffisance de preuve, que les personnes suspectées étaient incapables d'assurer leur défense ou enfin, qu'elles ne pouvaient être localisées.

À la lecture des documents que vous nous avez fourni, ce dossier est clos et aucun fait nouveau ne justifie cette demande de révision."

Et ceci, sur un total de plus de vingt-deux mille (22 000) pages de dépositions de victimes.  Des milliers de personnes qui racontent la même histoire, relatent les mêmes fait, décrivent les mêmes circonstances, événements traumatisant, les mêmes moyens de torture et d'abus de toute sorte.  Mais aucune preuve n'a pu être établie, personne ne peut être tenu responsable.

Voici le commentaire de Tony Doussot face à cette réponse :

"Cette fois, c'est le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui nous raconte n'importe quoi.
Les agressions sexuelles répétitives sur des mineurs doivent être prises avec plus de sérieux.
Le rôle du DPCP n'est certainement pas de protéger les criminelles infiltrés dans les églises du Québec.
Avec 22.000 pages d’enquêtes de la Sûreté du Québec, il y a facilement de quoi poursuivre tous les complices de crimes d'agressions sexuelles, hier comme aujourd'hui.
Ne manque que la volonté politique."

En ce qui me concerne, je suis trouve que la réponse du Directeur des poursuites criminelles et pénales est tout à fait scandaleuse et témoigne de la mauvaise volonté et de la corruption du Gouvernement dans le dossier des Orphelins et Orphelines de Duplessis.

Je leur réitère mon soutien et je me joins à eux dans leur combat pour la justice et la reconnaissance.

Thursday, 15 October 2015

En résidence au Vidéographe

Mon projet "De séduisantes illusions" a été retenu par l'équipe du Vidéographe dans le cadre de leur résidence Vidéo In-Vivo dont le thème est "Mirage".

Les oeuvres réalisées lors de cette résidence seront présentées au Café Atomique le 23 octobre prochain.

Plus d'information dans les prochains jours...