Wednesday, 4 December 2013

Réussir son sapin de Noël artificiel/Christmas Trees for Dummies



Inspirés des fameux vidéos de décoration intérieure de Lynda Tremblay, décoratrice, voici mes meilleurs conseils pour la décoration d'un sapin de Noël artificiel réussi, en 50 étapes très difficiles.
Inspired by the famous videos of interior decorating of Lynda Temblay, here are my best advice in order to successfully decorate an artificial tree in 50 very difficult steps (in a wonderfully goofy english translation of my own).

(Il est préférable d'écouter ce vidéo avec facultés affaiblies)
(You better watch this while you are a little drunk or high)



Visionnez mon inspiration, Lynda Tremblay, décoratrice (facultés très affaiblies sont ici essentielles)
Watch a video by my muse Lynda Tremblay, decorator  - but now it's essential to be drunk or high(in French Canadian only but the visuals are worth while).



Lynda Tremblay, Décoratrice


Monday, 2 December 2013

Bonne Fête Callas

Aujourd'hui le 2 décembre 2013, Callas aurait eu 90 ans, si elle n'était décédée en 1977 dans des circonstances mystérieuses...

Bon anniversaire, diva magnifique de mon coeur...

Voici quelques images de l'exposition que je lui ai dédiée en 2008.


CÉLINE B. LA TERREUR
Maria Callas, dans le rôle de Norma 
Feuille d'argent et huile sur lin
16''X20''
2008


CÉLINE B. LA TERREUR
Maria Callas : portrait à la bague
Fusain sur papier Ingres 
16''X20''
2007


CÉLINE B. LA TERREUR
Maria Callas : Leonora
Fusain sur papier Ingres 
16''X20''
2006


CÉLINE B. LA TERREUR
Céline B. La Terreur, imitant Maria Callas 
Image numérique
16''X20''
2006

Wednesday, 2 October 2013

Décoration de gâteaux et de divas : Crémage

Une fine experte des gâteaux de mariage ayant connu un vif succès dans les années '70 et '80 m'a donné un cours de base en décoration de gâteaux.  Voici quelques images qui illustrent quelques techniques, qui m'ont inspiré afin de crémer mes divas favorites dans leurs cadres (voir plus bas).






























Et le résultat final :


(L'image encadrée est un montage d'images tirées de la vidéo de Céline B. La Terreur : La Divine Tragédie : 1977, 2008)



(Les photographies encadrées sont trois autoportraits de Céline B. La Terreur, photographiée par l'artiste Alana Riley)






Wednesday, 11 September 2013

J'ai béni Sa Luminescence, Line McMurray

Le 8 septembre est un jour sacré pour les adeptes de la 'pataphysique, ce mouvement extravagant, comique,  - ou encore, cette école de pensée intelligente, dont la devise se résume - peut-être- à prendre très au sérieux l'art de ne rien prendre au sérieux.


Ci-dessus : ma carte de membre de l'Académie Québécoise de Pataphysique pour l'année vulgaire 2013 (il s'agit d'un morceau provenant d'un dessin original de Sa Luminescence : chaque membre détient un fragment du dessin original, coupé en une vingtaine de morceaux).  À chaque rencontre, les membres peuvent ainsi rassembler les cartes des membres présents et recréer un nouveau dessin en les disposant dans le "désordre".

En effet, le 8 septembre est l'anniversaire de l'instigateur de ce mouvement, qui trouve désormais des adeptes un peu partout à travers le monde, et j'ai nommé, le poète Français Alfred Jarry.
Alfred Jarry, né un 8 septembre

C'est donc le 8 septembre dernier (jour béni s'il en fut un, le 8 septembre 2013 se trouvant tomber sur le jour du Seigneur, le dimanche sacré) que s'est produit la rentrée miraculeuse à l'Académie, et ce fut une réussite en tous points. La nouvelle version de l'Académie Québécoise de Pataphysique célébrait son premier anniversaire et voici un résumé tout à fait personnel, incomplet et inutile des moments de grâce vécus en cette occasion.

Absinthe bénie

Pour débuter l'année en beauté, un verre d'absinthe maison (concocté savamment par un ami proche de Sa Luminescence à partir d'herbages mystérieux) a été distribué aux fidèles. Liquide autrefois interdit, surnommé l'alcool qui rend fou, aux propriétés neurotoxiques et abortives, l'absinthe est cependant demeuré un classique parmi les pataphysiciens.

Affiche critiquant la supression de l'Absinthe en Suisse

Présentation de mon Patabébé à l'Assemblée

Je me suis présentée à cette première rencontre de l'année avec mon dernier né accroché au sein, si on peut dire.  Le premier bébé à assister à une réunion de l'Académie fut mon fils, vieux de deux mois de vie terrestre, qui a dormi d'un sommeil paisible et imperturbable d'un bout à l'autre de la rencontre.  

Invités de marque

Une rentrée en force avait été organisée par Sa Luminescence et ses disciples, et nous avons eu l'honneur d'accueillir deux glorieux pataphysiciens : 

De France : le célèbre, discret et fort sympathique Marc Décimo, auteur, entre autres de  L’esprit de la modernité révélé par quelques traits pataphysiques – ou Le Brisset facile

De Washington : Mme Linda Klieger Stillman,  une sommité en ce qui concerne Alfred Jarry, qui a dévoilé ses travaux sur l'influence d'Alfred Jarry dans le travail du peintre Miro.

Pataprésents

Un illustre pataphysicien dont j'oublie l'identité (mille pardons) a fait le don de patafriandises au sucre infini - spirales noires et blanches qui ravissent les papilles en tourbillon dans l'univers gustatif.

Patabonbon

Mme Linda Stillman a offert à tous de magnifiques chocolats, qui semblent être en fait des tableaux miniatures - infiniment trop beaux pour être mangés, à l'effigie du Père Ubu.



Les chocolats offerts par Linda Stillman : Demandez à Ubu

Et j'ai également fait l'acquisition du patacd de Claude Frascadore, sur lequel on retrouve le co(s)mique Hymne Pataphysique, pour la modique patasomme de 750 000.00$ CAD (payé par carte de crédit).


Patacd de Claude Frascadore : l'Hymne Pataphysique

Et moi, Céline B. La Terreur, ai donné aux fidèles pataphysiciens des cartes saintes à l'effigie de mon alter ego lumineux, Céline B. de la Sainte Terreur.  Ces cartes, s'inspirant des cartes saintes de tradition catholique, ont toutes été bénies avec une goutte d'huile de Saint Joseph et consacrées par moi-même dans un moment de prière, en souhaitant bonheur et protection divine à toutes les âmes qui conserveront ces cartes à mon effigie (à déposer préférablement dans un tiroir à lingerie).  On peut même me formuler une prière, imprimée à l'endos de la carte, afin de solliciter mon intervention spirituelle dans une situation donnée. Je garantis des résultats aussi variables et mystérieux que si on formulait une prière à une divinité officielle.


Les cartes saintes de Céline B. de la Sainte Terreur


Bénédiction de Céline B. de la Sainte Terreur à Sa Luminescence Line McMurray

Suite au don de mes cartes spirituelles, Sa Luminescence m'a fait l'honneur infini de s'agenouiller devant moi en me formulant le souhait d'obtenir ma bénédiction, ce que j'ai exécuté avec grâce et simplicité, dans le silence et les sourires.

Divine pitance

Sa Luminescence avait préparé une exquise gaspacho avec ses légumes de jardin qui furent plantés, arrosés et soignés de ses mains lumineuses durant l'été 2013 - sainte nourriture s'il en est une.

Afin de faire goûter aux pataphysiciens de l'étranger la cuisine traditionnelle du Québec, suivait un succulent pâté chinois de porc et de cerf avec une salade verte. Au dessert : un goûteux pudding chômeur à l'érable assorti de baies sucrées du Québec ( pour tout dire, des bleuets et des fraises québécoises) apporté par Tanka Tremblay.  Le tout arrosé de vin et de bonne compagnie.



Saturday, 24 August 2013

Vol de parfum à la Galerie Joyce Yahouda : Anecdotes et faits saillant de l'installation La Divine Tragédie : La Tour

Un projet d'un an, cinq tableaux, six sculptures, une vidéo, quatre performance, des centaines de lectures, de courriels envoyés, d'entretiens avec quelques Orphelins de Duplessis et voilà que la page se tourne sur ma dernière installation, La Divine Tragédie : La Tour.

Voici un survol des anecdotes et des faits saillants survenus en cours d'exposition


Anecdote numéro 1 :
Vol de parfum à la Galerie Joyce Yahouda : Dahlia Noir de Givenchy




Un homme qui me connait mal m'a offert cette eau de toilette, en pensant à mon côté sombre et macabre, peut-être (rappelons que le terme "Dahlia Noir" fait référence au meurtre non élucidé d'Elizabeth Ann Short, assassinée à 22 ans le 15 janvier 1947, femme qu'on surnommait alors le Dahlia noir) mais je supporte très mal les parfums de Givenchy, et ceux de Chanel, d'ailleurs, que je trouve trop lourds et vieillots.

Par contre, la bouteille du Dahlia Noir convenait en tout point comme parure pour mon cadavre - une projection du côté sombre de moi-même, intitulé "Projection macabre".

Toujours est-il que cette bouteille, neuve, de cette eau de toilette (qui pue) qu'on m'avait offerte, est disparue, volée par un(e) anarchiste? adolescent blâsé ? pataphysicien ? entre le 9 février 2013 et le 16 février 2013.

J'ai constaté la disparition de la bouteille lors de la documentation de l'exposition, qui a eu lieu le 16 février.

Pour citer Brassens, "... ce que tu m'as volé, mon vieux, je te le donne" Eh oui, il m'aurait fait plaisir d'offrir cette puanteur - camouflée dans un flacon élégant - à l'intéressé qui me l'a dérobé.   Je ne m'en serais jamais servi, de toutes manières.  J'aurais bien aimé engager le dialogue avec un visiteur inconnu au sujet de ce parfum - trop cher - qui n'en vaut pas la peine.  Comme tant d'autre choses au coût élevé...

Dieu merci, on ne m'a pas volé mon exemplaire du Journal d'Anaïs Nin, dans lequel j'ai surligné, annoté, inscrit tant de mots - personnels- qu'il était devenu, en quelque sorte, mon propre journal.  Une copie achetée dans un bazar à 0,50$, même pas un dollar, mais qui pour moi, valait plus cher que l'eau de toilette la plus sublime.

Céline B. La Terreur, Projection macabre, sculpture, 2013
La bouteille de Dahlia Noir était disposée près du crâne, à la gauche du "cadavre" ci-dessus


Le voleur (ou la voleuse - je reconnais que j'ai une fâcheuse tendance à assumer que les actes criminels sont d'abord et avant tout un phénomène lié aux individus du chromosome Y) a-t-il voulu ajouter à la Divine Tragédie un volet de mystère, un goût de roman policier ?  C'est presque flatteur.

Je répète qu'il m'aurait fait plaisir de donner ce flacon à qui en voulait bien... une fois l'exposition terminée.

Car j'affirme  être en désaccord total avec le geste.  

On ne vole pas un morceau d'installation.  

On ne vole pas un objet à un artiste.

On ne vole pas, tout simplement.

Cette bouteille faisait partie prenante d'une oeuvre d'art. 

Cette bouteille aurait pu avoir été un précieux souvenir sentimental, un objet symbolique cher à mes yeux.

Ce geste est profondément irrespectueux du travail artistique.  C'est très vilain.

Anecdote numéro 2 : 
Hurlement à glacer le sang lors de ma performance en état de transe hypnotique



En ce qui me concerne, lorsque je suis en état d'hypnose, je suis extrêmement détendue mais également particulièrement présente et attentive aux sensations (chaleur, froid, respiration des visiteurs, discussions des visiteurs, etc.).

J'ai donc ressenti, durant cette performance du 2 février 2013, une présence - même si j'avais les yeux fermés.  Cette présence, je l'ai entendue : j'ai entendu les visiteurs s'approcher de moi, respirer, et ils restaient là, longuement, à m'observer.  Puisque certaines personnes désiraient me parler mais n'osaient engager la discussion, puisque je semble dormir lorsque je suis en état de transe, j'ai ouvert les yeux, voulant indiquer qu'un dialogue était possible.

C'est à cet instant que la jeune femme a hurlé, et que j'ai sursauté de surprise...

Je lui ai fait peur, la pauvre, mais sont hurlement - auquel je ne m'attendais pas du tout, m'a également glacé le sang.  J'ai mis un bon 20 minutes à reprendre mon calme afin de pouvoir retomber en transe...

Fait saillant numéro 1 : 
Visiteurs de marque


Outre les nombreux amis chers et parents qui sont venus visiter l'exposition, notons des artistes célébrissimes dont l'exquis Denis Rousseau, le spirituel Georges Audet, la merveilleuse Julie Tremble, les illustres Cozic, l'élégant Fabrizio Perozzi, le farfelu Thierry Marceau, le Grand François Morelli, la passionnée Mance Lanctôt, l'aimable Massimo Guerrera, le charmeur Pascal Dufaux, la journaliste Isa Tousignant... la liste est longue, pardonnez les oublis.

Toutefois, la visite la plus honorifique pour moi fut, sans contredit, la visite tout à fait inattendue et exceptionnelle de ma grand-mère, Marthe, 94 ans, véritable carte de mode s'il en est une, qui a osé vaincre des froids sibériens afin de visiter l'exposition.


Avec ma grand-mère et ma fille, toutes deux vêtues d'imprimés à motif de léopard...

Faits saillant numéro 2 :
Couverture médiatique


Je redonne les liens des articles parus sur l'exposition, ainsi que l'entrevue radiophonique In Situ avec Chantal L'Heureux.



2013 • Alexandra, Milly. "La Divine Tragédie de Céline B. La Terreur, entre féminité et drame iconique". Blog : Querelles. 11-02-2013.
2013 • Pekoe, Antoine. "La divine Terreur". Blog : Merci pour cette émotion, 28-01-2013.
RADIO
L'Heureux, Chantal. "Entrevue avec Céline B. La Terreur". In Situ, CIBL, 101,5 FM, 10-02-2013.


Fait saillant numéro 3 :
L'Oeuvre "Céline B. de la Sainte Terreur, Protectrice des Femmes" est vendue à un collectionneur privé


" Ce qui m’a captivé et intrigué, c’est la vision noire, dangereuse ou du moins éphémère de la féminité qui semble avoir inspiré l’artiste. En créant ses œuvres à partir de bijoux, d’os, de dents, de fleurs fanées, de coffres et de miroirs, La Terreur utilise une panoplie d’objets symbolisant la finitude de l’être humain, sa mort, sa vanité. Sur son blogue, dans un message en lien avec cette exposition, l’artiste explique sa relation ambigüe avec la beauté physique et parle de celle-ci comme d’une beauté «très fragile, qui ne dure pas». Un message fort qui donne à l’exposition une atmosphère envoutante presque palpable, remplie des réflexions de l’artiste autour de l’idée du jardin secret de la femme, ses fantaisies, ses craintes et sa sensibilité. 
Coup de coeur pour les toiles de grand format à l’encadrement massif et atypique. Je pense à 
un autoportrait (Protectrice des Femmes, 2012) où La Terreur se dépeint armée, rasée et en robe blanche tenant un nourrisson, où on peut lire une inscription proclamant l’artiste comme protectrice des filles-mères et des orphelins. Une belle réinterpréation du rôle du cadre ornementé dans la mise en scène du portrait. "

- Extrait de : Alexandra Milly : 

La Divine Tragédie de Céline B. La Terreur, entre féminité et drame iconique